• Bon, comme je l'ai mentionné dans un post précédemment, j'ai lu Rouge Rubis et sa suite. Je vais sà présent tenter de faire une critique sur la série. Attention, vous risquez de vous faire spoiler en lisant cet article.

    Sur le fond, l'idée est plutôt bonne : certains personnages peuvent voyager dans le temps grâce à un gène spécifique, avec la "secte" (nommée ainsi par l'héroïne) des Veilleurs contrôlée à distance par le Comte de Saint-Germain.

    Mais voilà, l'histoire est plutôt redondante :

    - la folle et compliquée histoire d'amour entre l'héroïne (Gwendolyn) et le principal héros masculin aux beaux cheveux longs (Gidéon). Du déjà-vu avec Twilight, Hunger Games et Divergente.

    - la cousine jalouse : elle aurait dû avoir le gène, est belle, sait tout ; tout le contraire de Gwendolyn, qui se croit le vilain petit canard de sa famille. Elle aurait pu, par exemple, être (beaucoup) plus compréhensive avec sa cousine et l'aider, au lieu de se moquer d'elle bien comme il faut.

    - la meilleure amie : sans doute mon personnage préféré du livre : elle aide l'héroïne et tombe (évidemment) amoureuse de frère de Gidéon. Même si je l'aurais préférée en méchante, espionne du (pas si gentil que ça) Comte de Saint-Germain, trahissant l'héroïne.

    - le "don" : en fait, il y en a deux : notre héroïne est immortelle, et elle voit les fantômes (Ghost Wisperer ?) et peut leur parler. Chose intéressante, mais pas suffisamment développée dans le livre, quasi-inexistante dans le film.

    Parlons-en, tiens, du film : les décors et les costumes sont magnifiquement bien fait, mais la fin laisse à désirer, et je ne m'attarderai pas plus sur le sujet, le film étant (pour une fois) semblable au livre.

    En bref : dans le livre comme dans le film, l'histoire est creuse, le voyage dans le temps pas suffisamment exploité, l'histoire se centre plus sur l'histoire d'amour (pas si) intéressante de l'héroïne et sur le Comte de Saint-Germain (qui voulait au final tuer Gwendolyn car elle lui ferait perdre son immortalité). Je dirais donc que la série met un livre et demi à démarrer réellement.

    Bon, je suis de mauvaise fois, car j'ai dévoré la série, mais elle est finalement vide et creuse.

    Ecume


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  • Lynx :

    Pour en revenir à la situation présente, le chef allait me proposer notre liberté contre notre traverseur lorsque Puma passa à l’attaque. Elle semblait avoir convaincu Arthur de se mener à elle. Ils frappèrent les deux gardes de Sable, leur chef, à la nuque avec le manche de leurs dagues respectives, et se jetèrent  sur lui. Je m’avançais vers lui, et lui mis ma dague sous la gorge en lui intimant de nous laisser partir pour sa propre sécurité. Je voyais dans ses yeux qu’il tenterait quelque chose de fourbe, alors j’ordonnais à Puma de ramasser les fusils des deux gardes, tandis que je m’occupais de décharger celui de Sable.

    Puma :

    « Vite, ils ne tarderont pas à se réveiller !, siffla Lynx »

    Lynx étant la plus frêle de nous deux, je pris Loup sur mes épaules, et m’élançais vers la protection que nous offraient les arbres et les montagnes. Arthur se mit à courir quelques secondes après moi. Lynx était certainement restée pour nous couvrir. Etant la plus rapide, j’arrivais d’abord à la lisière du bois. Je posais doucement Loup au sol pour reposer mes épaules. Arthur arriva en titubant, et mit un certain temps à reprendre son souffle. Voyant qu’il s’apprêtait à s’écroula contre un tronc d’arbre, je lui indiquais :

    « Tu sais, si tu t’arrêtes maintenant, tu ne pourras pas te relever ; je poursuivis avec un ton qui se voulait glacial. Ni Lynx ni moi ne t’aideront à marcher, et notre priorité n’est plus de te faire traverser mais d’amener Loup dans notre base pour le soigner. »

    Je le vis pâlir et se relever. Je souris intérieurement : l’endurance n’était clairement pas son point fort. Je repris Loup sur mes épaules. En m’enfonçant dans le bois, je lui lançais sans me retourner :

    « On reprend ! »

    Ne le voyant pas arriver, je pivotais. Il regardait la plaine, cherchant ses mots.

    « On ne devrait pas attendre ton am… » Il s’arrêta, puis reprit. « On ne devrait pas attendre Lynx ? 

    -          Lynx n’est pas stupide, loin de là. Elle est sûrement derrière nous. »

    Arthur :

    Je vis Puma sortir sa dague en se retournant. Elle observa les environs, et je faillis mourir de peur lorsqu’une voix retentit dans mon dos.

    « Pas très attentif, notre traverseur ! Même le plus jeune de nos apprentis meneurs m’aurait entendu approcher ! ».

    Puma éclata de rire, puis reprit son sérieux. Elle rangea sa dague et regarda Loup qu’elle avait posé en hâte au sol. Lynx regarda le ciel. Elle sortit un calepin et un crayon de la poche arrière de son jean et griffonna quelque chose dessus. Elle le rangea vite, puis déclara :

    « On  va monter vers la base. On y sera d’ici deux heures de marche. »

    Naïvement, je lui demandais si elle avait une montre. Elles éclatèrent d’un rire complice, ce qui confirma mon impression : elles étaient amies.

    « Bien sûr. Nous ne sommes pas non plus anti-technologie ! Nous avons des montres, tout de même. »

    Lynx sourit brièvement après la tirade de Puma. Mais elle afficha à nouveau une moue sérieuse et déterminée.

     

    Voilà, la suite dans quelques jours, mais je n'ai toujours pas pu récupérer mes documents, je vais devoir trouver un moyen pour continuer de poster des articles régulièrement sur le blog.  Sur ce, je vous souhaite une bonne journée !

    Ecume


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  • Bon alors, j'écris une "nouvelle", et j'ai décidé de la poster ici, par, on va dire, chapitre.
    Arthur :
    La première portait une tenue simple, composée d'un T-shirt vert d'eau, d'un short bleu foncé et d'une paire de baskets noires fatiguées. Sa gavroche blanche n'empêchait pas ses cheveux châtaigne coupés carrés de lui arriver dans les yeux. Elle les rejeta en arrière d'un geste désintéressé. Je dirigeais alors mon regard vers mon autre guide. Elle portait la même tenue que l'autre, en une version cependant plus classe : les baskets étaient neuves ou presque, le haut était un chemisier blanc et son short était noir. Elle avait une longue chevelure châtain très foncé. La première se retourna et me lança un regard suspicieux :
    « Prénom, nom et raison de traverser ? »
    Curieuse façon d'engager une discussion, non ? L'autre me semblait beaucoup plus sympathique, mais je lui répondis tout de même dans un soupir.
    « Arthur P...
    - Merci, me coupa-t-elle. Moi, ce sera Lynx et elle, Puma. »
    Son amie s'arrêta soudainement, les yeux rivés sur le ciel.
    « Regarde, fit-elle à Lynx, des vautours tournent au-dessus de la plaine. Les animaux ne vivent pas là-bas, il n'y a pas d'eau. »
    Lynx grommela quelque chose – je n'ai pu saisir au vol que le mot ''inconscient'' – et dit à Puma d'utiliser les jumelles. Celle-ci l'informa que c'était effectivement un homme, mais qu'il n'était pas loin, à un ou deux kilomètres tout au plus. Lynx m'informa que notre groupe ferait un détour, mais que cela ne retarderait pas la traversée. De toute façon, avais-je le choix ? Traverser seul les montagnes ne me disait rien.
    Le soleil cognait dur, et je me disais que je ne ferais pas un mètre de plus lorsque j'entendis deux exclamations : l'une de surprise, venant de Puma, et l'autre de colère à peine contenue venant de Lynx. Découvrant avec ravissement les effets que pouvait avoir ma curiosité sur mon organisme, je m'avançais, toute soif et toute fatigue envolées. Je découvris alors un homme allongé au sol, dont les blessures rougissaient le sol sec à vue d'œil. Tandis que Puma faisait de son mieux pour soigner le blessé, Lynx était debout sur un rocher surélevé et scrutait l'horizon avec les jumelles. Elle se crispa soudain, et redescendit du rocher en déversant sa fureur sur le blessé, qu'elle connaissait apparemment.
    « Mais tu faisais quoi sur le territoire de la Tribu des Sables ? Regarde comme ils t'ont amoché ! »
    Puma releva la tête et siffla à son amie de ne pas trahir leur présence. Entendant un bruit derrière moi, je me retournais.
    Lynx :
    Bon sang, quel inconscient ! Je veux bien admettre que si c'était sa mission, Loup avait bien fait de respecter les ordres, mais quand même ! Puma faisait de son mieux pour le soigner, mais le mieux était de l'emmener au camp en d'urgence.
    « Ne t'inquiète pas, Nymphe te soignera. »
    Soudain un son derrière moi m'alerta d'une présence inconnue. Je sortis ma dague de ma poche tout en me retournant, et vit qu'Arthur avait fait un bond en arrière pour se placer derrière Puma. Pas étonnant, le chef de la Tribu des Sables était là, affichant un visage qui se voulait menaçant. Jetant un rapide coup d'œil derrière moi, je vis que Puma avait elle aussi sortie sa dague. Elle avait remit celle de Loup entre les mains d'Arthur, qui nous regardait successivement, moi et le chef ennemi. Je les jaugeais en un seul regard. Ils étaient 3, comme nous si on comptait Arthur. Ils avaient aussi des armes à feu, déconseillé pour le corps à corps.
    « Lynx ! Que faites-vous ici ? », s'enquit leur chef.
    Réprimant l'envie de l'envoyer balader en lançant une réponse ironique, je lui rétorquais :
    « Nous menions ce jeune homme à travers les montagnes lorsque nous avons vu un homme gisant dans la plaine. Nous l'avons reconnu à l'aide de nos jumelles. »
    Autant dire la presque vérité, non ? Mais je sentais qu'il voudrait un dédommagement... humain. La Tribu des Sables avait relancé l'esclavage lors de l'écroulement du système. Je savais que Sable réclamerait notre traverseur comme monnaie d'échange. Mais la Tribu des Montagnes ne nous pardonnerait jamais à Puma et moi d'avoir abandonné quelqu'un que nous devions emmener de l'autre côté des Montagnes. C'est là-bas que se réfugient les anciens habitants des villes ; leur chef a pu installer l'électricité sur leur base, grâce à l'eau qui se déverse dans le torrent. Ils ont à nouveau des portables, des ordinateurs et tout ce qui va avec. C'est une ville très prisée, et notre rôle à Puma et moi est d'emmener les ''traverseurs'' jusqu'à la limite des Montagnes Vertes ; ils sont ensuite pris en charge par les Electrifiés.
    Pour en revenir à la situation présente, le chef allait me proposer notre liberté contre notre traverseur lorsque Puma passa à l'attaque.

     

     

    Les noms des personnages secondaires sont à revoir, mais l'essentiel y est. Bonne soirée et bon week-end !

    Ecume


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  • Bonsoir à tous, j'espère pour vous que votre rentrée s'est bien passée. On commence avec un livre que je commence à peine dont je trouve l'idée de base excellente : Rouge Rubis.

    Voici le résumé : Gwendolyn Shepherd, une jeune adolescente, vit avec sa famille à Londres lorsqu'elle découvre qu'elle a un gène lui permettant de voyager dans le temps. Accompagnée de Gidéon, aussi beau qu'insupportable, elle se rend dans le passé où, de révélations en révélations, elle apprend que son ancêtre a trahi le cercle des Douzes porteurs de gènes...

    Il y a une suite de deux livres : Bleu Saphir et Vert Emeraude. On se retrouve bientôt, pour une autre rubrique cette fois-ci !

    Ecume


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  • On va commencer avec une petite description, écrite dans le Death Note (mon cahier d'écriture, surnommé ainsi par mes amies).

    Un vent calme et froid soufflait sur la ville, décourageant les quelques personnes qui se seraient levée pour admirer la lune qui se faisait discrète dans les nuages.

    Ceux-ci coloraient le ciel d'un blanc spectral, filtrant la lumière en un voile laiteux. Les rayons de la lune qui parvenaient à franchir la barrière de nuages se reflétaient dans les gouttes de rosées délicatement posées sur l'herbe, produisant des reflets bleus ciel et roses. Une feuille rousse se détacha de la branche sur laquelle elle était, et virevolta jusqu'au sol où elle se posa dans un doux murmure. Le ciel se teinta soudain de noir : une nuée de corbeaux s'était envolée. Une pluie fine s'abattit sur la campagne. Le vent se changea en une violente bourrasque, ébouriffant les arbres qui laissèrent tomber une cascade de feuilles mortes. La pluie s'étant arrêtée, on pouvait distinguer des tapis de feuilles rouges et dorées au sol. Dans la forêt, un mulot se faufila sous un hêtre à la recherche de graines. Un merle poussa un cri d'alerte, et le rongeur détala. L'aube se levait. Les chouettes et les autres rapaces nocturnes laissèrent la forêt aux créatures diurnes. Des jeunes daims sortirent à découvert à la recherche d'un peu d'herbe fraîche. De nombreux rongeurs se faufilèrent dans les champs, cherchant du blé oublié lors de la moisson. Dans les fermes, les bêtes commençaient à s'éveiller. Un coq lança son chant tonitruant. Le vent se changea à nouveau en une douce brise qui acheva de chasser les bribes de nuages.


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