• Hey ! Je tenais à vous faire part d'une de mes récentes lectures : Aïnako.

    C'est (grosso-modo) l'histoire d'une jeune fille qui découvre qu'elle n'est pas humaine mais une elfe, et que le trône dont elle hérite est en danger, à cause d'une elfe prénommée Taïs qui détruit tout sur son passage. Sa mère, la reine, pense que seule sa fille est capable de vaincre l'effroyable Taïs ; la jeune fille découvre alors ses véritables origines, dans un monde où la magie se mêle à l'ingéniosité. 

    Je n'en suis qu'au tome 1, mais je sais qu'il en existe au moins 5. Bonne lecture !

    Ecume


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  • Je pense que vous l'aviez compris, j'aime bien écrire des descriptions. Alors en voilà une autre, plus courte cette fois.

    "La nuit se levait, enveloppant le ciel de son châle constellé d'étoiles scintillantes. Le doux murmure de l'eau dévalant les ruisseaux se faisait entendre dans le silence de la nuit, et le frottement du vent dans les feuilles se joignait à ce son mélodieux. De rares nuages passaient devant la lune, masquant la sphère étincelante pendant quelques instants. Les éclats de lumière envoyaient des reflets blancs lactés sur la surface chatoyante de l'eau coulant à travers la nuit. Le vent faisait frémir les feuilles dans un son semblable au souffle apaisé d'une personne endormie. Les animaux nocturnes se déployèrent sur la forêt. Une chouette étendit ses ailes et s'élança de la cime d'un frêne sans bruit, ses plumes fendant silencieusement l'air doux de la nuit. La lune projetait une lumière tamisée sur l'ensemble de la vallée, créant une atmosphère irréelle, comme intemporelle. Un nuage passa lentement devant la sphère lumineuse, troublant le calme de la nuit."

    Ecume


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  • Voilà la suite, j'ai enfin pu récupérer mes documents. Bonne lecture !

     Après trois longues heures de marches (un peu plus que ce que Lynx avait prévu), nous arrivâmes au camp. 

         Leur base était composée de petites maisons à un étage, qui comprenaient trois pièces : une salle d’eau et deux chambres. Pendant que Puma était avec le blessé (je crois qu’il s’appelle Loup) à l’infirmerie, Lynx m’expliqua que certaines maisons avaient quatre, voire cinq pièces. Pour la nourriture, il y avait un préau destiné à cette fonction. Elle me montra ensuite l’infirmerie, où elle resta pour avoir des nouvelles de Loup tandis que Puma m’expliquait comment fonctionnait leur camp. Pour se laver, il y avait normalement un petit puits devant chaque maison, et il fallait faire chauffer l’eau si on voulait un bain chaud. Elle m’indiqua que, généralement, les mères avec des enfants en bas âge allaient les laver au centre du camp, où des baignoires équipées de système chauffant étaient placées pour cet effet. L’infirmerie était elle aussi équipée de cette ingénieuse invention.

    « Mais les enfants… Qu’apprennent-ils ? », demandais-je à Puma sans vraiment savoir si j’aurais une réponse.

        Nous étions assis sur les rochers de la place, regardant passer les gens qui rentraient à leur domicile. La nuit tombait doucement, installant une fraîcheur aussi douce que la soie. Elle resta un moment sans répondre, regardant les étoiles apparaître dans le ciel.

    « Ils apprennent dans une école généralisée jusqu’à leur douze ans et demi, puis ils reçoivent la formation la plus adaptée à leur capacité. Pour cela, ils passent deux semaines dans chaque branche principale, et les observateurs en déduiront où ils ont le plus de chance d’exploiter le maximum de leur potentiel respectif. »

        Elle continua sans me laisser le temps de la questionner sur lesdites formations.

    « Il y a plusieurs formations que peut recevoir un élève : il peut apprendre à devenir meneur, comme Lynx et moi. Notre chef lui désignera alors un mentor parmi les meneurs assez expérimentés. S’il y parvient, il aura alors un nom d’animal sauvage » 

        Elle fit une pause, sirotant son thé froid, le regard perdu dans l’immensité du ciel. 

     « Un élève peut aussi recevoir une formation de soigneur. Notre guérisseuse principale, Nymphe, donnera chaque élève souhaitant faire de cette branche son métier aux soigneurs formés pour leur apprendre. »

        Elle s’arrêta pour saluer un passant, et ne parla plus après cela, si bien que je me demandais si elle m’avait oublié. Mais Puma repris d’un ton plus clair :

    « Si les observateurs remarquent qu’un des élèves a un talent particulier, tel que cuisinier où dessinateur, ils l’informeront que, s’il le désire, il pourra faire de cette voie son métier. 

    Les observateurs sont généralement des vieux meneurs et des vieux soigneurs  que l’expérience a emplis de sagesse. Nous nous réunissons pour les élire tout les cinq ans, ou s’il y a un décès. Le plus âgé des observateurs offrira ainsi son poste au nouvel arrivant. Les observateurs jugent généralement les jeunes qui souhaitent se diriger vers leur ancienne voie, sauf pour les observateurs qui sont trop vieux. Ils choisiront alors un meneur qui leur fera un rapport détaillé. » 

    Elle s’arrêta pour finir son thé, et reprit :

     « Je vais rejoindre Lynx, je crois qu’elle a eue une nouvelle idée, ou une nouvelle phrase. Pour manger, le préau est là-bas et pour dormir, la maison des traverseurs et à 80 mètres, tu pourras pas la louper, c’est écris dessus. »

         Puma se leva alors, se dirigeant vers l’opposée de l’endroit où nous étions assis. Je la suivis des yeux, me demandant quelle était cette histoire de phrase.

    Puma : 

        Après ma discussion avec Arthur, je me dirigeais vers notre maison commune, à Lynx et moi. Je sentis le regard du traverseur me brûler les épaules jusqu’à que je rentre dans la bâtisse.  Lynx était dans sa chambre, assise sur le rebord de la fenêtre, le regard perdu dans le vague, son éternelle gavroche posée sur le lit. 

         Elle sembla se réveiller lorsque je la saluais en entrant dans la chambre.

    « Oui ?  fit-elle.

    - Tu as noté une nouvelle phrase ? »

        Lynx soupira, puis me tandis son précieux carnet, vestige trouvé dans une ville désormais détruite. Je lus la phrase marquée au crayon à papier : ‘’La lune se leva, sinistre et menaçante, remplaçant sur l’océan agité les reflets rouges sang du soleil par des rayons laiteux ‘’. Je vis alors une autre phrase écrite en-dessous, chose inédite : ‘‘Les nuages coloraient le ciel d’un blanc spectral, filtrant la lumière en un voile laiteux.’’. 

    « Demain soir, on y retourne, commença-t-elle, on retourne vagabonder dans la forêt. Mais pas en tant que meneuses, en tant qu’observatrices. »

         Lynx sembla percevoir mon étonnement, car elle enchaina : 

    « L’un des dessinateurs travaillant aussi à l’office des suggestions a reçu une plainte de plusieurs mères disant qu’elles mettaient plus de temps que d’habitude à puiser de l’eau. Il en a informé l’un des observateurs, qui veut qu’on aille vérifier que le ruisseau coule toujours. 

    - Oh…

    - Je sais, mais sinon, on se serait coltiné le traverseur. Et ça nous laisse la journée de demain libre ! 

    - Je suppose que Maria a annoncée une forte chaleur ?, fis-je.

    - Oui. Je serais avec les dessinateurs, Nymphe veut que l’un d’eux calligraphie certaines de mes phrases pour décorer l’infirmerie.»

        Je lâchais un soupir. Je me savais injuste en pensant qu’elle n’avait qu’à leur confier son carnet, car elle y était extrêmement attachée. C’est comme si elle me demandait de confier mon poignard à quelqu’un. Poignard que j’ai marchandé seule, après ma première traversée en tant que meneuse à part entière. Perdue dans mes pensées, je saluais Lynx d’un geste de la main et me dirigeais vers ma chambre. Je m’affalais sur le matelas posé à même le sol, dont seul un mince tissu m’empêchait de rentrer en contact avec la bruyère et les autres plantes avec lesquelles il était fait.

        Le lendemain, je me dirigeais rapidement vers la salle d’eau pour m’y laver les cheveux. Le savon était artisanal, fabriqué par les laitières. Après m’être finalement lavée entièrement, je laissais la salle à Lynx et sortis vers la ‘’cantine’’. Je récupérais un bol de bouillie de blé peu ragoutante, et allais m’installer avec sur la place, dans un coin d’ombre un peu reculé. La température grimpait doucement ; les parents amenaient leurs enfants à l’école générale, et ceux qui travaillaient se dirigeait  vers l’infirmerie ou la forêt. Le soleil tapant fort, je rentrais chez moi et ouvrit une petite commode, obtenue après avoir emmené cinq traverseurs chez les Electrifiés : Lynx avait proposé que je garde la commode, récompense mérité du fait qu’elle ne s’était joint à nous qu’après notre escale au camp. Je sortis un morceau de bois de petit tiroir et allais m’installer sur le rebord de ma fenêtre comme l’avais fait Lynx hier. J’entrepris de tailler le bois avec mon petit poignard.

    Je suis vraiment désolée pour ces semaines de non-posts, mais je devrais reprendre un rythme plus régulier maintenant.

    Ecume


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  • ...

    #prayforparis


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  • Je tenais à m'excuser pour le retard et pour l'absence de nouveaux post. Je vous informe aussi que je serais encore absente du fait de nombreuses interrogations écrites.

    Ecume


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